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Boris Johnson : une semaine de polémiques

Boris Johnson : une semaine de polémiquesBoris Johnson : une semaine de polémiques
Écrit par Lepetitjournal Londres
Publié le 3 avril 2018, mis à jour le 3 avril 2018

L’on connaissait l’humour douteux de l’ex-maire de Londres et ses déclarations sans filtres. La semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères et du Common Wealth, s’est fait remarquer à trois reprises.

Mercredi 21 mars : Boris Johnson compare la Coupe du Monde de la FIFA (qui se tiendra en Russie entre le 14 juin et le 15 juillet) aux Jeux Olympiques de Berlin organisés en 1936 sous Adolf Hitler. Depuis l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergei Skripal sur le sol britannique, le Royaume-Uni et une vingtaine de pays alliés ont expulsé plus d’une centaine de diplomates russes suspects. Par crainte des représailles de Vladimir Poutine, Boris Johnson pourrait donc conseiller les supporters anglais de ne pas se rendre à Moscou pour assister aux matchs.

Mardi 27 mars : Boris Johnson se fait taper sur les doigts par le Speaker du Parlement John Bercow pour avoir appelé la ministre des Affaires étrangères pour le cabinet fantôme Emily Thornberry « Lady Nugee » - en lui attribuant ainsi le nom de son mari. John Bercow rappellera avec autorité : « On ne s’adresse pas aux gens par le nom de leurs époux. La ministre des Affaires étrangères pour le cabinet fantôme a un nom et ce n’est pas « Lady machin ». Nous connaissons son nom. Cela n’est pas approprié et franchement sexiste de s’exprimer en ces termes et je ne le tolérerai pas dans cette Chambre. »

Mercredi 28 mars : En décembre dernier, Boris Johnson aurait participé au lancement de la campagne « Keep Havering Safe », pour les élections locales. Or, cette campagne a été pointée du doigt comme étant raciste. Il a donc été demandé au ministre des Affaires étrangères de s’excuser pour avoir assisté à cette campagne.

 

La classe politique britannique a son lot de casseroles et les Tories n’en ont pas le monopole. La semaine dernière, Jeremy Corbyn s’est également fait remarquer dans plusieurs affaires, notamment la question de l’antisémitisme de Labour. Mardi 3 avril, la presse se montrait critique vis-à-vis de la participation du leader travailliste à une réunion avec les Jewdas, un groupe d’extrême gauche fermement opposé à la politique israélienne.